Dans le cadre de la 5ème Convention Internationale Agro Plant Ñuble, organisée par l'Asociación de Viveros de Chile, des panels de conversation ont été créés après chaque bloc thématique, qui portait sur l'industrie de la cerise, de la myrtille et de la noisette. Européen, en plus des opportunités pour la région, et auquel des exposants et des spécialistes de chaque industrie ont participé.

Dans ce contexte, et en recueillant les questions du chat, auquel ont participé des dizaines de personnes connectées des différents pays d'Amérique latine, une question très directe s'est posée qui a mis un bon sujet dans la discussion.

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Andrés Armstrong, directeur exécutif du Comité chilien du bleuet, a répondu en premier, notant que le Pérou a la capacité de produire un peu plus tôt que le Chili. "En fait le grand pic de la production péruvienne a eu lieu avant la saison chilienne, bien que sa production soit maintenue tout au long de la saison chilienne pic ils sont devant nous », a-t-il précisé, donc« ils ont la capacité de produire un volume plus élevé avant le Chili », at-il ajouté.

«Je dirais, du point de vue des fruits, qu'ils ont commencé plus tard, avec des variétés plus modernes et plus récentes. On pourrait dire qu'en général la myrtille péruvienne, en termes de taille, est plus grosse que la chilienne, mais du point de vue de la saveur je pense que la chilienne a un avantage, Juan (Hirzel) pourrait mieux expliquer ce qui se passe avec les températures diurnes et nocturnes et comment cela affecte l'équilibre entre la douceur et l'acidité du fruit. Je dirais que l'un des avantages importants de la myrtille chilienne réside dans sa saveur », a-t-il conclu.

Juan Hirzel, chercheur à l'INIA Quilamapu, a également répondu à la question en commentant: «En effet, lorsque nous parlons de la production de myrtilles au Pérou, et que nous faisons une comparaison avec ce que nous produisons au Chili, dans leur cas, ils travaillent avec des variétés à feuilles persistantes, qui Il est très différent de l'état de nos variétés, qui ont un climat tempéré et nécessitent des processus hivernaux froids pour que certains processus de différenciation aient lieu, qui sont ensuite impliqués dans la production fruitière », a-t-il commenté.

Mais dans le même temps, les conditions climatiques du Pérou génèrent des changements dans le comportement physiologique de la plante, ce qui se traduit par une moindre accumulation de sucres, et donc, également par une production plus faible de ces sucres, et un équilibre différent en termes de relation entre les acides organiques et les sucres.

Par conséquent, les caractéristiques organoleptiques du fruit produit au Pérou sont très différentes de celles du fruit produit au Chili, ce qui nous permet de nous différencier en termes de qualité du fruit que nous proposons au marché. Ce sont des produits au goût très différent », a conclu le chercheur INIA.

La question, bien que simple, a suscité une bonne conversation et des explications de la part des panélistes, comme cela s'est produit dans plusieurs autres sujets liés, à la fois avec la production, la manutention, ou les marchés du fruit et le contexte actuel provoqué par la crise, tant climatique, comme une pandémie.

L'événement comprenait des expositions sur l'industrie européenne des cerises, des myrtilles et des noisettes, et sur les défis et les perspectives de l'industrie en général. Blueberries Consulting, dans son travail de soutien au développement de l'industrie fruitière chilienne, a participé en tant que partenaire média à cette 5ème Convention Internationale des Agro Plant Ñuble.