Considérations sur le conditionnement des myrtilles au Pérou
L'agronome Carlos Vial Yévenes, qui possède plus de 22 années d'expérience dans la culture de bleuets, a déclaré à l'Agence agraire Nouvelles que le Pérou dispose d'un très bon créneau pour la culture de ce fruit et qu'il est important de le développer. Envisager une contribution initiale entre US $ 40 mille US $ 50 mille (25 milliers de tonnes par hectare).
Selon Vial, l'un des avantages du Pérou pour la culture de la plante est que la majeure partie de sa production coïncide à un moment où il n'y a pas de production de bleuets dans le monde (de septembre à novembre).
ANALYSE DE LA FAISABILITÉ ÉCONOMIQUE
Le spécialiste souligne que la rentabilité du projet serait de l'ordre de 143 TIR (cuvette de retour interne) et d'une VAN (valeur actuelle nette) de 5.5 millions de dollars, chiffres qui, selon l'agronome, seraient si élevés que le projet serait puni par une baisse des prix et le volume à 50%.
Cependant, malgré cette réduction, un TRI de près de 30% et une VAN de près de 2 millions de dollars seraient obtenus avec un taux de retour de 12%, une somme importante qui rendrait le projet assez rentable.
"Il est important que, pour obtenir un bon rendement, sème de 5 hectares, ce qui permettra à l'agriculteur de récupérer son investissement les troisième et quatrième années suivant la plantation"a souligné le spécialiste, qui a ajouté qu'il est également nécessaire de prendre en compte les conditions particulières du sol péruvien.
RÉDUCTION DU PH DU SOL ET DE L'EAU
La salinité et le pH de la côte péruvienne posent un problème pour la culture des bleuets, car ils sont trop élevés, il est donc nécessaire de réduire le pH du sol plus petit à 6 et de réduire la conductivité électrique de 1.
La fiole indique que les terres destinées à la culture doivent être meubles, qu’elles ne contiennent pas de grandes quantités de limon ou d’argile, qu’elles sont bien drainées et qu’elles ont de l’air pour respirer, car les racines de la canneberge ont besoin d’assez d’air pour se développer.
"Si le sol est compact, les myrtilles, domestiquées il y a seulement quelques années 120, ne seront pas en mesure d'explorer, ce qui serait une atrophie pour leur développement naturel" il a maintenu.
Méfiez-vous des parasites
Entre autres mesures, le chercheur insiste sur la prudence extrême qui s'impose vis-à-vis des insectes, principalement du poulet aveugle, également appelé anormal.
"Tant le poulet aveugle que les petits cochons et les moustiques blancs sont très nocifs, car ils mangent les racines de la plante et la contaminent"Vial estime que le vent est un autre facteur à prendre en compte car il retarde la croissance de la canneberge. Il serait donc nécessaire d’envisager de mettre des rideaux contre le vent végétal ou artificiel.
Source: Agraria.pe/