Le Maroc, grand bénéficiaire de la guerre tarifaire

Le Maroc devient une oasis commerciale et un garant de stabilité dans un contexte d’incertitude et d’instabilité mondiales, marquant potentiellement un tournant pour l’économie marocaine.

La prochaine réunion de la filière des fruits rouges dans la ville de Tanger, qui aura lieu le Septembre 10, à l'occasion de 38e Séminaire international de Blueberries Consulting, se déroulera dans un cadre très propice pour l’économie marocaine et pour la filière des fruits rouges en particulier.

Au milieu de l’avalanche de tarifs imposés par les États-Unis à la grande majorité des pays du monde, y compris les Amériques, l’Europe, l’Asie et une grande partie de l’Afrique, le Maroc a obtenu un traitement très favorable de la part de l’administration Trump, avec un tarif de seulement 10 %, équivalent au minimum fixé, contre 20 % pour l’Union européenne, 30 % pour l’Algérie et 28 % pour la Tunisie dans la région africaine.

Privilégié

Au milieu de l’incertitude et de la peur mondiales provoquées par la guerre tarifaire déclarée par l’administration Donald Trump, le Maroc apparaît comme un grand gagnant et potentiellement un acteur privilégié du conflit. Une position qui peut propulser sa réalité économique à des niveaux insoupçonnés dans la région.

Par ailleurs, le Maroc est l’un des pays ayant le plus d’accords de libre-échange (ALE), et ses relations bilatérales positives avec les États-Unis sont démontrées par l’ALE conclu par les deux pays en 2006, le seul accord de ce type signé par les États-Unis avec un pays africain.

Centre commercial

Les analystes prédisent que cet avantage commercial, combiné à sa situation stratégique, pourrait générer un intérêt international croissant pour faire du Maroc un pôle commercial et industriel pour les entreprises cherchant à réduire leur exposition aux marchés plus durement touchés par les tarifs américains, et pour l'industrie européenne cherchant une protection dans le pays africain. La vérité est que tout porte à croire que le Maroc pourrait être l’un des grands gagnants de cette reconfiguration du commerce mondial.

D’autre part, l’émergence du « nearshoring », ou l’implantation d’activités dans des pays proches des centres de consommation, est un autre facteur jouant en faveur du Maroc. Le Maroc est situé à seulement quelques heures de vol des principales capitales européennes et fonctionne dans des fuseaux horaires similaires. Avec des tarifs douaniers deux fois moins élevés que ceux que devra supporter l'Union européenne, ce n'est qu'une question de temps avant que les entreprises européennes ne commencent à produire au Maroc.

Les myrtilles

Dans le cas de l’industrie des bleuets, la saison actuelle bat son plein et arrive avec de grands volumes de fruits. Cette croissance productive s'étend également aux nouveaux producteurs qui rejoignent l'industrie, de sorte que la superficie plantée augmentera également, garantissant des saisons futures avec des chiffres élevés. Cela démontre non seulement une industrie consolidée et vigoureuse, mais également un positionnement plus fort de l’industrie marocaine de la myrtille à l’échelle mondiale.

Dans le graphique suivant, les volumes à noviembre de 2024

Dans cet autre graphique, que se passe-t-il ? jusqu'en avril de 2025

Les volumes d’exportation de myrtilles devraient augmenter de 20 % par rapport à la saison dernière, dépassant 70 8 tonnes de myrtilles fraîches et 7000 XNUMX tonnes de myrtilles surgelées. La superficie cultivée dépasse les XNUMX XNUMX hectares et se situe principalement dans le nord du pays, dans la région de Loukkos. L'autre centre de production important se situe au centre du Maroc, principalement dans la région de Souss Massa, même si la production s'étend déjà au sud et aux hautes terres.

En bref, le scénario économique propice qui est visualisé pour le Maroc et les bons chiffres de l'industrie de la myrtille, garantissent que le XXXVIIIe Séminaire international sur les fruits rouges L'événement, qui se tiendra à l'hôtel Royal Tulip City Center de Tanger, sera d'un grand intérêt pour les producteurs et les différents acteurs de la filière des fruits rouges et, surtout, très attractif pour les entrepreneurs et investisseurs étrangers.

Pour en savoir plus sur les parrainages disponibles, cliquez ici. ICI

Pour acheter des billets, cliquez sur ICI

source
Consultation sur les bleuets

Article précédent

prochain article

ARTICLES SIMILAIRES

Une alliance entre une pépinière péruvienne et une entreprise chilienne vise à élargir l'offre générale...
La guerre entre Israël et l'Iran menace de créer une nouvelle chaîne de gel...
Le défi portuaire du Chili et l'émergence de Chancay