Outils adaptés

Le système fonctionne. Si les outils appropriés sont utilisés, mettant en jeu la faune auxiliaire au sein d'un protocole de production intégré pour lutter contre les ravageurs, utilisant les produits phytosanitaires de manière intelligente et recherchant des produits respectueux et compatibles, leur efficacité est maintenue plus longtemps. Nous parlons de la lutte biologique contre les ravageurs, une méthode naturelle pour contrer les dommages générés dans les cultures par l'action des «mauvais punaises» qui agissent dans tous les types de plantations.

La lutte biologique génère une activité agricole durable. Avec cela, aucune résistance n'est générée par les ravageurs, comme cela se produit lorsque des traitements de produits phytosanitaires sont effectués sans contrôle. De plus, l'environnement à la ferme est plus sain, ce qui est bénéfique pour les agriculteurs et les travailleurs. De même, il évite les problèmes de résidus dans les produits lors de leur commercialisation.

Contrôle biologique

Tous sont des avantages. Et grâce à des entreprises dédiées à la recherche, à la production de faune auxiliaire et à la mise en place de protocoles et de stratégies intégrées, la lutte biologique est de plus en plus présente dans tous les types de cultures. Une façon de regarder vers l'avenir, en prenant soin de l'environnement, de la biodiversité et de la vie elle-même.

Les orientations européennes poussent vers une agriculture plus durable et des produits agroalimentaires de plus en plus sains, si possible. Les nouveaux besoins couplés à la tendance à réduire l'utilisation de matières actives disponibles pour lutter contre les ravageurs dans les cultures, génèrent cette inquiétude chez les agriculteurs qui se traduit par un engagement envers les mécanismes naturels à leur disposition.

Les serres, un miroir à regarder

Une « révolution verte » a commencé à Almería il y a plus de dix ans, avec une évolution vers la lutte biologique contre les parasites. C'était un avant et un après dans les cultures. Ce changement a été mené par le poivre dont on peut dire aujourd'hui que dans presque 100% de ce type de plantations dans les serres de la province cette méthode naturelle et respectueuse de l'environnement est mise en pratique.

Au fil du temps, le reste des produits est devenu plus visible dans l'utilisation de la technique, non sans difficultés. Mais le travail des entreprises dédiées à la recherche dans ce domaine a facilité sa mise en œuvre dans d'autres cultures se multiplie.

Selon les données fournies par le ministère de l'Agriculture, de l'Élevage, de la Pêche et du Développement durable de la Junta de Andalucía, au cours de l'année actuelle des fruits et légumes, il y a une nouvelle augmentation de la superficie cultivée dans laquelle la faune auxiliaire agit pour lutter contre les parasites. Et c'est que, il progresse de 5,2% par rapport à la saison précédente, dépassant ainsi les 26.000 XNUMX hectares.

Dans les cultures en serre, il souligne Julián Giner, spécialiste des cultures sous serre à Koppert"Je travaille actuellement avec une grande diversité de faune auxiliaire dans le contrôle conservateur, les parasitoïdes et les prédateurs des tétranyques et des pucerons", explique Giner.

La culture biologique a apporté une plus grande implication de la lutte biologique dans la lutte contre les ravageurs. En ce sens, Giner souligne qu'"il évolue vers l'utilisation de plus de types d'insectes utiles dans le but principal de faire un contrôle plus exhaustif des ravageurs, qui jusqu'à présent étaient considérés comme secondaires", explique le spécialiste.