Tai a expliqué que les deux parties ont convenu, dans le cadre de ce pacte, d'être clair sur ce qu'est un "soutien acceptable pour les grands constructeurs aéronautiques civils" et d'établir un processus de coopération pour répondre à ce soutien.

Un autre point de l'accord entre les États-Unis et l'UE est "Surmonter les différences contre la Chine."

À cet égard, les deux parties se sont engagées à collaborer de « manière significative pour faire face aux investissements dans le secteur aéronautique par des acteurs non marchands de nos économies », a déclaré Tai.

Le différend Airbus-Boeing est l'un des plus longs de l'histoire de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) : il a débuté en 2004 lorsque le processus de plainte a débuté pour les subventions accordées par les deux parties à ces deux grandes entreprises.

L'OMC a déclaré une telle aide illégale et a autorisé en 2019 l'ancien président américain Donald Trump (2017-2021) à imposer des représailles sur les produits de l'UE d'une valeur 7.500 millions de dollars (6.172 millions d'euros).

Un an plus tard, l'UE a réagi en imposant des droits de douane sur les exportations américaines d'une valeur de 4.000 millions de dollars (3.292 millions d'euros).

Suspension des tarifs

En mars dernier, les États-Unis et l'UE ont convenu de suspendre ces tarifs pendant quatre mois, jusqu'au 11 juillet, pour laisser le temps de négocier une solution.

Le différend entre les deux avait affecté 113 catégories de produits de l'industrie agroalimentaire espagnole qui représentent 53,1% des produits exportés vers les États-Unis, et qui font partie des 20 produits les plus vendus dans ce pays, selon la plate-forme des secteurs concernés par les tarifs.

Les exportations de ces produits agroalimentaires ont fortement baissé entre novembre 2019 et février 2021, période pendant laquelle ces tarifs ont été appliqués, par rapport à la période sans tarifs entre novembre 2017 et février 2019.

L'annonce américaine est intervenue peu de temps avant que le président Joe Biden, qui se trouve à Bruxelles, ne participe à un sommet entre son pays et l'UE, avant de partir demain pour Genève pour rencontrer son homologue russe, Vladimir Poutine.